samedi 25 novembre 2006

importante baisse des performances de l'e-Mailing

Il semble que les internautes se lassent de recevoir des e-Mails à caractère informatif ou promotionnel leurs boîte e-mail. Les taux d'ouverture, de clic et de réactivité n'ont cessé de baisser depuis un an selon le baromètre Emailing Solution.



Les principaux différents secteurs qui utilisent la technique de l'e-Mailing sont les médias, les banques et les assurances, les marchés publics, le Luxe, le tourisme et la distribution.



Ce sont les banques qui s'en sortiraient le mieux selon les statistiques du premier trimestre de 2006, avec un taux de 49% d'ouvreurs. Mais c'est le secteur du Luxe qui profite de la meilleure réactivité de la part des internautes avec un taux de 35%. (selon Email Solution).



Quels sont les facteurs susceptibles d'expliquer cette chute ?



Le premier serait lié à la mauvaise utilisation de l'e-mailing par les responsable marketing : soit parce que la fréquence d'envoi est trop importante, soit en raison d'une mauvaise segmentation, soit encore parce que ces mails commerciaux ont trait à des contenus illégitimes. Trois facteurs qui mis bout à bout finissent par lasser les internautes et à les inciter à ne pas ouvrir certains mails. Les deux autres facteurs seraient davantage d'ordre technique. En effet, désormais, la plupart des clients de messagerie considère qu'un e-mail n'est pas ouvert tant que les images ne sont pas téléchargées. Un phénomène également aggravé par le développement des filtres anti-spam.



Cette détérioration devrait toutefois, au regard de l'évolution entre le premier et deuxième trimestre, se stabiliser dans les mois à venir selon Emailing Solution.

En effet, pour la première fois, la décroissance des taux de performance de l'e-mailing se ralentit. Selon l'éditeur de logiciel d'e-mailing, les taux d'ouverture devraient se stabiliser autour de 25 % dans les mois à venir, et les taux de clic atteindre environ 6 %. Des chiffres qu'Emailing Solution juge très satisfaisant étant donné la multiplication par deux des volumes d'envois.

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